le journal


vous pédalez, pour la première fois depuis 15 ans. vous avancez. vous tournez dans la rue et... il est là. vous l'évitez, faites semblant de ne pas faire attention à lui et pédalez davantage. vous enquêtez. vous allez aussi loin que vous sentez que vous êtes hors des limites, qui ne sont autres que vos limites. et quand vous pensez que c'est assez, vous retournez vers lui. vous vous baignez. vous êtes agitée parce que vous êtes seule. il est agité. dois-je aller plus loin ? un peu plus... ici.
Vous sortez de l'eau, et vous vous arrêtez pour vous sécher,...vous vous arrêtez,...tout s'arrête,...attendez pour vous sécher,...les mouettes passent,...rien d'autre,...attendez pour vous sécher. c'est ça.
Un nœud se défait dans votre dos et vous fait sourire. parce que vous trouvez ce que vous cherchez... le néant. vivre. regarder une minute passer, sans que cela ait d'importance.
Maintenant, tu dessines cette fille qui ressent la même chose que toi, qui se déplace dans l'eau, comme elle s'amuse ! et tu dessines ce nuage qui, croyez-le ou non, a bougé.

3 commentaires

  1. Henry S. sur 22/06/2006 à 11:58

    Qu'est-ce qui fait que la plage procure toujours ces sensations ?

  2. Anónimo sur 22/06/2006 à 7:52

    Boy !!!!
    Quelle agréable surprise d'apprendre que vous avez un blog ! De cette façon, je peux garder une trace de vous, des aventures de votre vie et de votre art pictural.

    Demain, nous verrons votre "bien-aimé" Franz Ferdinand, et nous nous souviendrons avec émotion de vos trentenaires, haha !

    Hey, par erreur je vois que j'avais désactivé la possibilité de poster dans mon fotolog depuis l'extérieur, maintenant je l'active. J'aime voir la signature de Jose Benito, haha !

    A bientôt, messieurs. Amusez-vous bien ce week-end.

  3. illot sur 22/06/2006 à 8:47

    bien sûr ! !! ça ne peut pas être moins ! !!
    Joyeux concert de Franz ! !!

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